
Il y a quelque temps, j’ai entrepris de mettre en place mon propre service de stockage cloud pour accéder à mes fichiers lorsque je suis en déplacement.
Pour ce faire, j’ai utilisé des composants informatiques anciens qui traînaient chez moi, et voici la configuration que j’ai adoptée :
- Processeur : Intel Core i5 4440
- Mémoire RAM : 8 Go
- Carte mère avec de multiples ports SATA.
En ce qui concerne le logiciel, j’avais déjà une certaine expérience avec CentOS 8 et Fedora Workstation, qui sont des distributions Linux très proches de Red Hat.

J’ai hésité un moment entre Fedora Server et Rocky Linux. Après une brève réflexion, j’ai opté pour Fedora Server, bien que cela puisse être considéré comme un choix risqué étant donné que Fedora est souvent en avant-garde et pourrait ne pas convenir à cette utilisation spécifique.
Mon choix précipité s’est porté sur Docker en provenance des dépôts communautaires, que j’ai installé avec les commandes suivantes :
sudo dnf -y install dnf-plugins-core sudo dnf config-manager --add-repo https://download.docker.com/linux/fedora/docker-ce.repo
sudo dnf install docker-ce docker-ce-cli containerd.io docker-buildx-plugin docker-compose-plugin
En effet, bien que Fedora privilégie l’utilisation de Podman (qui fonctionne très bien), le support de Docker Compose ne me semblait pas encore tout à fait au point pour cette configuration.
Par la suite, j’ai consulté la configuration proposée par l’équipe Nextcloud Docker sur leur dépôt GitHub. J’ai choisi d’utiliser PostgreSQL et Apache avec un reverse proxy nginx.
Voici le lien vers la configuration sur GitHub.
Pour la gestion des certificats SSL, j’ai simplifié le processus en utilisant Docker Gen, un script qui génère automatiquement les configurations nginx nécessaires. Celui-ci est intégré à la configuration précédemment mentionnée.
Ensuite, je me suis heurté à un problème majeur : comment permettre l’accès depuis l’extérieur ?
Plusieurs options s’offraient à moi :
- VPN local : c’est la solution la plus simple et la plus sécurisée, mais elle ne facilite pas le partage du serveur avec d’autres utilisateurs.
- IPV6 : je ne suis pas familier avec cette technologie et je ne sais pas comment la mettre en place.
- IPV4 avec DNS dynamique.
J’ai donc choisi d’opter pour un DNS dynamique.
Il existe plusieurs options, mais pour des raisons budgétaires, j’ai choisi d’utiliser la seule gratuite que je connaissais, DuckDNS. Cela m’a également donné une certaine affection pour les canards !
Techniquement, à intervalles réguliers, le serveur ou le routeur doit contacter les serveurs de DuckDNS pour mettre à jour l’adresse IP associée au nom de domaine.
Ensuite, au niveau du routeur, j’ai configuré une redirection des ports 80 et 443 vers le serveur Nextcloud.
Et voilà, j’avais mon serveur Nextcloud opérationnel ! Je reviendrai sur chaque étape en détail dans des articles ultérieurs.